Ici, ne sont que des maux, des doutes aussi...
Les jolies choses, les éclats de rire, les joies, je les garde précieusement, égoïstement, au fond de moi, comme un trésor que l'on préserve du temps....
Ici ? Un simple exutoire... Des bouts de vies, des bouts d'envies, des cris d'écrits, des peines... Au fil de mes jours... Au fil de mes émotions...
A toi qui liras ces lignes, j'ai juste besoin de hurler parfois... Mais je vais bien ne t'en fais pas...

IsabelleC.

mardi 18 juin 2013

Herbie

Herbie 
31 mars 2012 - 17 juin 2013


Herbie,
je viens d'aller te dire au revoir
tu "dors" sur le dos, comme à ton habitude...
je crois que c'est dans la philosophie tibétaine qu'il est dit qu'un chat arrive chez un humain pour accomplir une mission, et repart une fois celle-ci terminée...
j'aime cette croyance et me dis que c'est à moi de marcher toute seule, maintenant que tu m'as "lâché la main"...
tu as été un chat vraiment formidable... un peu p'tit con parfois, mais tellement drôle avec ton p'tit carafon de cochon et aussi tous tes ronrons et tes mious qui disaient "hey j'ai faim" ou alors quand tu "papotais" avec moi...
belles futures vies à toi mon Chat... combien t'en reste-t-il sur les 7 du départ de ta Vie de Chat ?
des caresses et des bisous doux mon loulouchat

dors paisiblement
IsabelleC.

lundi 17 juin 2013

A mon ami

" Dans mes jours de malheur, Alfred, seul entre mille,
Tu m'es resté fidèle où tant d'autres m'ont fui.
Le bonheur m'a prêté plus d'un lien fragile ;
Mais c'est l'adversité qui m'a fait un ami.


" C'est ainsi que les fleurs sur les coteaux fertiles
Étalent au soleil leur vulgaire trésor ;
Mais c'est au sein des nuits, sous des rochers stériles,
Que fouille le mineur qui cherche un rayon d'or.

" C'est ainsi que les mers calmes et sans orages
Peuvent d'un flot d'azur bercer le voyageur ;
Mais c'est le vent du nord, c'est le vent des naufrages
Qui jette sur la rive une perle au pêcheur.

" Maintenant Dieu me garde ! Où vais-je ? Eh ! que m'importe ?
Quels que soient mes destins, je dis comme Byron :
"L’Océan peut gronder, il faudra qu'il me porte."
Si mon coursier s'abat, j'y mettrai l'éperon.

" Mais du moins j'aurai pu, frère, quoi qu'il m'arrive,
De mon cachet de deuil sceller notre amitié,
Et, que demain je meure ou que demain je vive,
Pendant que mon cœur bat, t'en donner la moitié. "

Alfred de Musset